La démarche CoPFI SÛR développée par la COPFI, c’est :

1

L’expression de la volonté de la
Profession de défendre une image
de sérieux et de compétence auprès
du grand public

2

Une préoccupation ancienne des
Corporations de Métiers ayant pour
mission de veiller à la qualité des
prestations effectuées par leurs
ressortissants

3

Un dispositif simple et pratique
destiné à encadrer l’activité des
professionnels qui y adhèrent. en
donnant au client et à l’Artisan le
moyen de se faire entendre.

w

Redonner toute son importance au bouche à oreille
pour restaurer le lien
entre l’Artisan de proximité et le Consommateur.

Mettre en place un dispositif de notation objective
au profit du Consommateur pour
permettre à l’Artisan fiable de se démarquer.

Descriptif de la démarche CoPFI SÛR

Marque partagée CoPFI SÛR 

A l’heure actuelle, on assite à un développement important des plates-formes de mise en relation des Artisans avec les particuliers en recherche d’un service ou d’un produit réalisé par un Homme de Métier.

Compte tenu de la croissance rapide du nombre de ces plates-formes et des pratiques plus ou moins transparentes qui s’y sont développées, le législateur a été contraint d’intervenir.
Ses efforts ont porté notamment sur la lutte contre la multiplication des faux avis sur ces sites*.

D’une manière générale, un certain nombre de critiques graves ont été formulées à l’encontre de ces plates-formes.

Ces reproches portent notamment sur le coût d’accès pour l’Artisan qui ‘’s’achète’’ parfois sa note sur le site, le manque de fiabilité des données pour les consommateurs, le manque d’objectivité des avis émis par les consommateurs (trop de ressenti subjectif), le caractère ‘’parasite’’ de ces structures intermédiaires qui s’intercalent entre les Artisans et leurs clients et le manque de transparence de leur fonctionnement.

Surtout, les Artisans peuvent légitimement se poser la question suivante : comment se fait-il que la Profession soit absente de ces structures intermédiaires qui constituent pourtant des vecteurs par lequel est véhiculée l’image du Métier ? La Profession ne devrait-elle pas s’emparer du dispositif pour le rendre plus transparent en prenant toutes les précautions pour qu’elle ne puisse se voir reprocher une trop grande indulgence à l’égard de ses ressortissants ?

C’est en partant de ces constats et propositions que la COPFI a travaillé à la création d’une démarche qualité : la démarche CoPFI SÛR !

C’est une démarche dans laquelle l’artisan est formé aux règles à respecter à l’égard de ses clients (formalisme et formalités réglementaires), ainsi que d’autres engagements tournés par la préférence locale (fournisseurs) et des considérations de respect de l’environnement. La marque CoPFI SÛR est la propriété de la COPFI. Le droit de l’utiliser est conféré aux entreprises qui adhèrent à la démarche via une licence d’utilisation.

Comment cela fonctionne-t-il ?

L’Artisan intéressé signe un acte d’engagement et adhère à un règlement d’usage du dispositif, tous deux consultables par les consommateurs. Ce faisant, il s’oblige à intervenir dans le respect des règles de fond et de forme fixées par la loi dans le cadre de ses relations contractuelles avec ses clients. Il s’engage aussi à respecter un certain savoir-être à l’égard de ses clients ainsi que ses engagements dans le domaine environnemental et de préférence locale.

En contrepartie de son engagement, il bénéficie d’une licence d’utilisation de la marque délivrée par sa corporation via le COPIL qui en assure la gestion.

De plus, en rejoignant la démarche d’exemplarité CoPFI SÛR, il s’astreint à remettre systématiquement au client un triptyque informatif qui reprend l’essentiel de ses engagements et où figurent les coordonnées de la Corporation en question et de la Chambre de Consommation d’Alsace et du Grand Est (CCA-GE).

En cas de conflit entre l’artisan CoPFI SÛR et l’un de ses clients, ce dernier peut saisir la commission d’arbitrage formée de représentants de la Corporation et de la Chambre de Consommation d’Alsace qui siégera pour déterminer les responsabilités. Si les torts sont chez l‘Artisan, ce dernier devra intervenir rapidement pour rectifier son travail, à défaut de quoi, il est exclu de la démarche. Si c’est le client qui est en cause, la commission lui expliquera la situation en l’incitant à payer de bonne foi ce qu’il doit à l’Artisan.

La démarche n’implique pas d’engagement financier important pour l’entreprise et il n’y a pas d’audit : la connaissance des artisans défaillants émane du terrain et résulte des clients.
Les clients pourront évaluer l’entreprise en indiquant quelles sont les obligations que l’entreprise a ou n’a pas respectées lors des travaux exécutés pour le client (au vu de ses engagements CoPFI SÛR). L’entreprise pourra contester les déclarations du client en produisant la preuve contraire devant la Commission d’arbitrage.

Enfin, la liste des artisans CoPFI SÛR sera diffusée via un site dédié, ainsi qu’une campagne de communication, ce qui suppose un budget de communication.

* La loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique a créé l’article L. 111-7-2 du Code de  la consommation qui prévoit des obligations d’information pour les gestionnaires d’avis en ligne, inspirées par la  norme française NF ISO 20488. Ces obligations d’information sont entrées en vigueur le 1er janvier 2018.  L’ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021 transposant la directive 2019/2161 du Parlement européen et  du Conseil du 27 novembre 2019 et relative à une meilleure application et une modernisation des règles de l’Union  en matière de protection des consommateurs renforce les sanctions applicables en cas de non-respect de ces obligations.Voir aussi : Décret n° 2017-1436 du 29 septembre 2017 relatif aux obligations d’information  relatives aux avis en ligne de consommateurs. Sur ce point, il convient de se reporter à la fiche de la DGCCRF :  ‘’Avis en ligne : attention aux faux commentaires’’. .LIEN :  https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/faux-avis-consommateurs-sur internet